Le Varroa,

Le pou, la tique des abeilles, comme on l’appelle communément, est un acarien scientifiquement dénommé Varroa jacobsoni. Découvert en 1904 à Java, l’acarien est un ectoparasite très mobile mesurant 1 à 1,4 mm de long, provenant de l’Asie du Sud-Est, sans pathogénie sur l’espèce Apis cerena mais responsable d’une maladie affaiblissant les Apis mellifera en 3 années seulement.
L’acarien vit sur l’abeille adulte et envahit également le couvain.


Sur l’abeille, il spolie les protéines, inocule d’autres germes et gêne l’ouvrière dans ses mouvements, ce qui entraîne une diminution de la production sans qu’on n’aperçoive parfois aucun symptôme. Dans certains cas, la maladie se manifeste par la présence d’abeilles mortes ou traînantes. Si la colonie est infectée de façon importante on constate des abeilles avec des ailles comme déchirées et des abdomens attrofiés, ce qui ne permet pas à l'abeille de remplir ses fonctions.
Sur le couvain, le varroa est à l’origine de traumatisme et de malformation, de perte de poids dû à la spoliation de l’hémolymphe. On peut détecter le varroa en désoperculant le couvain.

Bien qu’aucun traitement n’ait prouvé son efficacité à 100%, on procède souvent à des traitements principalement chimiques pour tenter de l’éradiquer.
L'or de la ruche pour combattre ce fléau utilise ApiVAR, pour obtenir un maximum de résultat. Je reste attentive à l'évolution des recherches pour essayer de trouver des méthodes alternatives permettant de se débarrasser de cet ennemi sans perdre la colonie. Mais à ce jour rien de concret est sorti. En bio les résultats ne sont pas probants.